Dans le langage nautique, des terminologies différentes sont utilisées par rapport à celles de la terre ferme. Par exemple, gauche est bâbord, bien que la plupart des termes nautiques soient uniquement utilisés dans ce domaine. Il est très important d'être familier avec ces termes et avec les parties d'un bateau si l'on navigue régulièrement. Que vous soyez le capitaine ou un simple accompagnant, comprendre ces termes est essentiel pour une communication rapide et fluide à bord de n'importe quel bateau, surtout en cas de situation nécessitant une réaction rapide.
Bien que l'industrie maritime progresse rapidement, en harmonie avec une technologie en constante évolution, le langage nautique reste plus statique mais tout aussi nécessaire. Ces termes sont utilisés dans les bateaux de plaisance, les bateaux de pêche et tous types de bateaux professionnels.
La partie arrière d'un bateau.
La partie avant d'un navire ou d'un bateau.
Le côté gauche d'un bateau ou d'un navire, toujours en regardant de la poupe à l'étrave.
Le côté droit d'un bateau.
Les côtés arrière d'un bateau, juste avant la poupe.
La partie avant des côtés du bateau qui forme l'étrave.
Une partie structurelle du bateau allant de l'étrave à la poupe, au bas, d'où partent les couples qui sont comme les côtes du bateau.
La longueur de l'embarcation.
La largeur du bateau.
La profondeur maximale atteinte par la quille du bateau ou du voilier.
Toute la partie du bateau située sous l'eau.
Toute la partie du bateau située hors de l'eau.
Le bord supérieur des côtés du bateau, parfois fini par une planche appelée couvre-hiloire.
Cordages utilisés sur un bateau.
Compartiment situé à l'étrave où l'on range la chaîne et le câble de l'ancre.
Toute la surface extérieure horizontale du bateau.
En général, toutes les langues comportent un nombre plus ou moins important de mots d'origine étrangère. Le français n'échappe pas à cette règle, et le vocabulaire marin non plus. Au fil des siècles, les marins français ont introduit des mots ou termes issus d'autres langues, peut-être au départ utilisés de façon arbitraire ou informelle lors des contacts avec des marins d'autres pays, mais l'adoption de ces termes se justifie par la nécessité d'exprimer de nouveaux concepts pour lesquels il n'existait pas encore de mot désigné dans notre propre langue.
Des études montrent que bon nombre de ces termes ont été intégrés dans notre langue en provenance des peuples qui, à différentes périodes de l'histoire, exerçaient leur suprématie en mer. Certains nous sont parvenus directement de la langue d'origine, tandis que d'autres, comme nous le verrons, sont arrivés via une langue intermédiaire.
Des termes d'origine romaine, tels que cap (de rhombus, losange); voile (de vela, pluriel de velum); chavirer (de sub, dessous, et supra, au-dessus); gouvernail (de temo, gouvernail de la charrue); étrave (de prora, ancienne forme en espagnol désignant la partie avant du navire); poupe (de puppis, arrière du navire); anse (de sinus, golfe, baie); et épave (du bas latin pecium, fragment, provenant du celtique pettia).
Du grec nous vient pilote (de pedón, gouvernail, transformé en pedotes, passé en italien ancien comme pedotto, puis devenu pilote en français). Mais l'apport le plus important du grec réside dans les racines utilisées pour créer des mots relativement modernes comme astrolabe (de astron, astre, et lambano, saisir, trouver); et chronomètre (de krónos, temps, et metron, mesure).
Du arabe, nous viennent des mots comme almadraba (de al-madraba, le lieu de frappe); arráez (le chef de toutes les tâches dans une almadraba, également appelé capitaine d'almadraba, de al-ra'is, chef, commandant); et amiral (de al-'amir, chef, celui qui commande).
Comme toute langue ou dialecte, la terminologie marine a évolué en adoptant des termes inexistants auparavant, ou simplement en les intégrant naturellement au fil du temps.
12-11-2024